ZelooperZ apporte des sons atypiques sur ‘Dali Ain't Dead’ (Dali n'est pas mort)’

À 32 ans, ZelooperZ s'est déjà fait une place sur la scène hip-hop, notamment en tant que membre de la Bruiser Brigade, basée à Detroit. Ce vétéran a connu un parcours salé au fil des ans, depuis son premier coup d'éclat en solo, ‘Bothic’, jusqu'à des chefs-d'œuvre artistiques comme ‘Valley of Life’ et ‘Van Gogh's Left Ear’. Aujourd'hui, il est de retour sous les feux de la rampe, en pleine préparation du nouveau projet de Bruiser Wolf intitulé ‘Made by Dope’, produit par le seul et unique Harry Fraud. Et comme si cela ne suffisait pas, le septième album de Danny Brown, ‘Stardust’, sortira également l'année prochaine. Mais d'abord, Dilip et ZelooperZ uniront leurs forces pour le douzième album de ZelooperZ.

L'album démarre avec le titre “1st Instrument”, dans lequel ZelooperZ parle sans rythme, mais avec une vibration de chipmunk, de ses poches pleines d'argent et du chemin fougueux qu'il a emprunté. Vient ensuite “Mona Lisa Left Eye”, un des premiers titres préférés de ZelooperZ, truffé de références à ses influences. “Bebe Kids” apporte un son de synthé funky et plonge dans les souvenirs douloureux de ses premières années. Zack Fox laisse entendre sa voix sur “Push Me Around”, où ils crient avec colère que personne ne devrait les emmerder.

“Hypnagogia” commence par un sample intriguant et passe sans effort à une référence à Arnold Schwarzenegger. Alors que “NDA”, avec Paris Texas, vole la vedette à l'invité de l'album, montrant clairement qu'ils sont sérieux. “Fuck Cigarettes” partage la vérité sans fard sur son dégoût pour les cigarettes, et je suis tout à fait d'accord : l'herbe avant tout ! Viennent ensuite les disstracks soulful qui s'adressent aux “Broke Ass Hoes”.

Au milieu de l'album, “Opposite Sex” fait appel à des cuivres lourds, et ZelooperZ parle de ses difficultés à se reposer en raison de son emploi du temps chargé. Dans “Describe”, nous avons droit à une ambiance trap plus brumeuse, où il nous parle d'être la meilleure version de lui-même pour la femme de ses rêves. “I Mac” joue avec la synthwave et la drum & bass et reste dans le thème de l'amour, tandis que “Shrooms” décrit le trip de l'utilisation des champignons magiques.

“Take Me I'm Drugs” donne le coup d'envoi de la section finale avec des cordes et explore plus avant les thèmes de la consommation de drogues, après quoi “Lebanon James” nous fait rire en racontant des histoires où l'on a fait des choses plus folles qu'Eric André lui-même. “L'album se termine par ”Play with Your Pride“, qui nous invite à garder notre confiance en nous intacte.

Avec la performance à venir au 11ème Camp Flog Gnaw, ‘Dali Ain't Dead’ met en lumière la vie de ZelooperZ depuis qu'il est devenu sobre l'année dernière. Les productions de Dilip ont connu une croissance phénoménale au cours des cinq dernières années, combinant hip-hop expérimental, cloud rap et plus encore sans batterie, ce qui correspond parfaitement aux paroles abstraites de ZelooperZ. Cet homme a sans aucun doute cimenté sa place salée dans la scène, et nous sommes impatients de voir ce qu'il nous réserve d'autre.

Notre note ? Un 9/10 non salé !

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